• S o l i t u d e . M é l o d i e u s e •

Michiyo venait tout juste de debarquer dans cette ville qui a première vu lui donnait envie de revivre . Bon, c'est vrai que ses habits n'était pas du goût de la renaissance mais ses pensées , oui. Seule sur ce quai, elle marcha tranquillement le long de celui-ci. Seule ? Pas vraiment, son Cher Armonica qui la suivait partout était dans ses si précieuses petites mains.
Cela faisait à vrai dire, un bon moment qu'elle marchait et l'ennuie la gagna, un petit soupire d'ennuie se fit alors sortir de sa fine bouche. Elle s'arrêta et admira un moment ce paysage qui se dressait devant elle, elle huma l'air frais qui s'y dégagea. Son vieux sac troué d'un peu partout sur son dos, elle l'enleva immédiatement et le jetta sur le bitune du quai. Par la suite de son geste qui pouvait paraitre [h]odieux [ ] chez certaines personnes, la petite Japonaise s'asseya à côté de son trés cher sac. Tellement troué, il faudrait certainement qu'elle pense à le changer ... un petit vol faira bien l'affaire . Elle admira un dernier instant son Armonica avant de le porter à sa bouche pour souffler une petite mélodie audible.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Jeu 8 Mar 2007 - 8:27

Marchant, ou plutôt traînant tellement mon pas est d'une lenteur escargotesque, je savoure cet instant. Mais enfin quoi, tout va pour le mieux ! J'ai vendu assez pour avoir à bouffer pour les trois jours à venir. J'ai assez de doses pour tenir un bout de temps, et puis ma dernière dose fait encore effet. Du coup, je suis merveilleusement bien dans ma peau. Pour une fois, je suis de bonne humeur, les soucis qui me minent ont disparu, me laissant apprécier cette fraîche matinée sur le quai, réchauffée par cet agréable soleil qui me caresse la joue.
Comme ajoutant à l'enchantement délicat de cet instant, une douce mélodie, fragile, parvient à mes oreilles, ajoutant encore à mon bien-être actuel.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Jeu 8 Mar 2007 - 8:42

Les parois de son Amornica frolèrent ses lévrent avec tant de douceur et de délicatesse que la jeune fille continua de laisser un petit soufflement s'echapper dans celui-ci. Tout en savourant sa précieuse solitude qu'elle voulu graver dans un endroit ... oui, c'était la première fois qu'elle posait les pieds ici, il fallait donc graver ce moment dans son Annal !
Les doux rayons du soleil commencèrent à faire leurs apparations, ils frolèrent tout d'abord le visage de Michiyo puis ses doigts qui lui donna cet impression de renouveau et de renaissance. Oui, la Renaissance, c'est ceci qu'elle a besoin ! Elle a besoin de se reconstruire ici, en oubliant tout ... tout ? Ou du moins une partie ...
Cette sensation , elle ne l'avait jamais connu et c'était la première fois qu'elle ressentait ceci ... elle se sentait comme annormal, comme nouvelle . Ceci, pouvait se faire entendre par cette mélodie qui sortit de son Amornica avec cette mélodie qui devenait moins triste et qui donnait soudainement du Punch à la petite Japonaise .

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Jeu 8 Mar 2007 - 9:03

Je ferme les yeux, mon pas déjà si lent devient encore plus lent, si encore c'est possible, puis s'arrête tout à fait. Et je reste comme ça au milieu du quai, mon visage tourné vers le soleil, les yeux mis-clos, planté et avec très probablement l'air d'un con fini, mais au fond quelle importance ? Je me laisse bercer par le bruit des vagues, par cette ambiance inimitable, unique, de ce quai de la misère, savourant cet instant présent, cette seconde qui je le sais ne durera pas. Bientôt, il faudra me reprendre ma route, repartir dans ce manège trop rapide, cet engrenage diabolique, en un mot : la vie. La vie qui me happera de nouveau, m'entraînant je ne sais où, sans aucun espoir de retour... Mais à quoi bon gacher ce moment en y pensant ? Chassant toute pensée indésirable de mon esprit (bon, autant dire, TOUTES mes pensées, puisque je n'ai rien de très gai à songer...), je reste à me dorer la pilule, de la plus insouciante des façons, restant dans ce lieu hors du temps, où plus rien ne compte, et pourtant tout en même temps... Moi, le soleil, la mélodie, les vagues, la chaleur, la fraîcheur, cela forme un tout, comme si c'était une seule chose et en même temps, six choses bien disticntes... Et ce tout, cette chose, ne serait-ce pas ce que l'on appelle communément... Bonheur ?

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Jeu 8 Mar 2007 - 9:15

Un sourir se dessina sur ses fines lèvres pulpeuses qui frolèrent les parois de son Instrument Musical, cet instrument qu'elle aimait tant encore plus qu'un être vivant ... Ce moment qui devait ce graver dans ses annals, le sont-ils ? Oui, ce moment si précieux de renaissance est certainement inscrit dans ces notes qui sortirent de son Amornica et qui formèrent une mélodie envoutante. Envoutante, c'est le mot pour décrire cet instant présent : Michiyo, son Armonica, ses habits qui n'étaient pas des plus enjollivèrent, loin de là et ce paysage si paisible qui s'harmonisait avec la Mélodie lyrique de son Armonica.
Cela faisait un bon moment qu'elle était assise sur ce quai en compagnie de son trés cher compagnon : son Armonica. Elle finit de souffler dans son Armonica et le retira délicatement de sa bouche en l'admirant avec ce si joli sourir qui l'enjolivait. Son sourir, c'était bien l'une des seule chose qui l'enjolivait, ces vêtements tous froissés et chiffonés ne faisaient pas du tout d'elle cette jolie japonaise à la point de la Mode mais plus tôt l'une de ses japonaises qui n'était pas épargnée par la vie ... Son regard riva la mer avec ce sourir au lèvre et son Armonica en main tout en le caressant doucement à l'aide de ses fins doigts.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 0:58

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Bonheur ? Comment puis-je ne serait-ce qu'imaginer ce mot ? Peut-on décemment goûter à cette chose, cette substance inconnue, quand on n'est qu'un miséreux, un rejeté, un crève-la-faim et qu'on n'a rien d'autre à espérer du lendemain qu'un bout de pain pour assurer sa survie jusqu'au soir ? Bonheur n'est-il pas un bien grand mot ? Un trop grand mot même.... Le Bonheur, je le sais depuis longtemps déjà, est réservé aux riches, aux gens du Haut, ceux qui n'ont pas à s'inquiéter du lendemain, ceux qui ont leurs estomacs bien remplis, et même distendus de nourriture fine et onéreuse, à ceux qui ont douze villas et bateaux, mais surtout à ceux qui ont un toit et une famille, sans avoir à se soucier du moyen de la faire vivre... Et puis pourquoi continuer sur cette lancée ? Le Bonheur, tout simplement, est réservé aux autres que moi. Point. Rien à ajouter. C'est une vérité inchangeable !
Mais alors... Comment appeler cet instant que je partage avec le reste de l'univers, cette seconde d'infini et pourtant si courte, ce moment unique où soudain, tout s'efface pour ne laisser place qu'à un sentiment inconnu, un moment où soudain j'ai envie d'afficher un grand sourire béat sur mon visage, et plus rien d'autre ne compte que ça....
Peut-être que le Bonheur n'est pas pour moi. Mais je suis un voleur... Cet instant, c'était une probablement seconde de bonheur volée, arrachée aux autres, une simple petite joie éclairant une existence si sombre... Peut-être la seule à connaître ? La seule joie spontanée de 17 années de vie.
Soudain, tout s'arrête. Tout se brise, cette parfaite harmonie entre les éléments, rythmée par la merveilleuse mélodie si délicate, si fragile, mais si belle. Je me sens soudain rejeté sur le trottoir du quai, avec violence, et alors tous les soucis qui me minent réapparaissent bien vite.... Clignant des yeux, je reprends doucement mes esprits, et regarde autour de moi. Oui, c'est bien le même quai, la même ville, la même misère. Non, cet instant de planement [Humpf, c'est comme ça qu'on dit ? ] ne m'a pas miraculeusement téléporté ailleurs. Je suis toujours là, Poste d'amarrage, Quai, Bas-Lanbere, Lanbere, France, Planète Terre, Système solaire et Galaxie... Bref, je suis toujours au même point. Toutefois, malgré la rudesse de l'"atterissage", je me sens merveilleusement mieux, comme apaisé par l'instant que je viens de passer. Lentement, je me remets en marche, reprenant le pas lent que j'avais avant de m'arrêter au son de cette musique.

[Powaa... J'viens juste de voir combien de lignes ça fait, j'me suis déchaîné là, ché pas ou j'ai trouvé tout ça... ]

._.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 5:14

[ Chapeau Bas mon Pichon Rouz' ! ]

Cet Havre de Paix, elle ne l'avait pas encore gouté depuis ... depuis ce jours où tout avait basculé à cause de ses mauvaises fréquentations qui pour elle : étaient les plus belles des fréquentations : des frères pour elle. Oui, c'était des frères ! Des Frères de Coeur qui d'un coup ne l'étaient plus, ils étaient devenues ses Ennemis et elle ? Elle était devenue leur bête noire à traquer. Pour fuir tous ceci, elle devait donc décidé de fuir sa ville et son pays, de s'exiler ... de fuir de ce train-train quotidien qui l'a terrifié. Mais cette ville nouvelle ? Etait-elle la bonne ? Etait celle qui aller faire fuir tous ces problèmes ? Allez t-elle arriver à survivre ? Elle qui n'a pour le moment Zéro sous dans sa poche et qui n'a que quelques habits de rechanges. Elle ? Michiyo ? Allez t-elle donc réussir à survivre dans cette ville sans logement, sans amis, sans ... sans quoi ? Sans Rien, tout simplement ! Elle qui est arrivée ici, les mains dans les poches , qui rêvait à un conte de fée comme toutes ces petites filles. Elle ? Mais oui, elle qui rêve de son Prince Charmant, qui rêve de sa passion des Croches, des Blanches et des Noires ... Oui sa passion des Croches, des Blanches et des Noires, n'était que ça qu'elle avait, qui la faisait vivre, qui lui faisait oublier tout, tout ... mais oui, tout ! Tout ? Ou du moins qu'une partie ... Elle n'allait qu'en même pas oublier son Grand Frère de Coeur qui s'était fait passer pour son Ennemi mais qui au ne l'était pas. Mais oui ! Il ne fallait pas qu'elle l'oublie, qu'elle l'oublie ... lui, lui qui l'a tant aidé à remonter la pente, qui l'a tant aimer . Oui, il ne fallait pas qu'elle l'oublie : Shinjiro [ J'ai été le chercher loin c'nom dit donc ] .
Bon, passant , on s'écarte de l'instant présent actuellement ... Non, faut pas repenser à ce vécut, à ce passé qui l'avait briser en un instant. Le Présent ? Oui, il fallait s'avourer cet havre de Paix qui se trouver sous ses yeux : ce silence, les douces notes fredonnaient par les vagues de la mer qui faisaient des jolis va et vient. Et ce sourire, oui ce sourire ... qui s'était accroché sur son visage et qui ne voulait plus partir, sa bonne étoile avait du lui scotcher sur ses fines lèvres pulpeuses.
Posant, un dernier regard sur la mer ou plutôt sur les vagues, elle rangea son Armonica dans son sac en prennant faisant bien attention à celui-ci. La mélodie de son Instrument Musical s'était troquée pour la mélodie disgracieuse de son ventre qui criait famine. Mais comment faire ? Elle qui n'a pas d'argent ? Elle qui n'a donc pas les moyens de s'offrir un petit repas.
- Allez, on va bien trouver ...

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 7:24

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[Toujours avec ton Shinjiro toi... xD]

Toujours de ce pas, qu'on pourrait dire atrocement lent, étonnament lent, et ainsi de suite mais que je qualifierai simplement de lent pour ne pas faire de jaloux [ Razz

], je disais donc toujours de ce même pas digne d'une limace handicapée, je me laisse guider par mes jambes, sans y penser. Ma tête est encore pleine de cette mélodie et je ne veux pas songer à autre chose, je veux garder ce son dans ma tête le plus longtemps possible, comme un petit morceau de souvenir du doux instant que je viens de passer.
Mes yeux restent dans le vague... Ou plutôt pas exactement : dirigés vers le sol, ils fixent le béton du quai, feignant de chercher les obstacles à ma marche. Mais ils ne servent pas vraiment à grand-chose, car je n'accorde en vérité aucune attention à ce que je vois.
Redressant enfin la tête dans un sursaut de "conscience" de l'endroit où je me trouve, je balaie les alentours du regard : le quai, les quelques passants, la mer, le ciel, l'horizon, mon regard passe devant tout cela sans que rien ne l'accroche. Puis il repasse dans l'autre sens : l'horizon, le ciel, la mer, les quelques passants, et à nouveau le béton du quai. Sauf que dans ce trajet-là, quelque chose attire mon regard. Détail innocent, que je ne saurais citer, mais ce détail accroche mon regard et le fais repartir du quai vers les passants, la mer... Stop. Là, au bord du quai, il y a quelque chose. Mes yeux font la mise au point dessus sans que j'y pense, et il s'avère alors qu'au bord du quai, une jeune fille est assise.
Cette vision pénètre dans mes pensées, et je regarde la jeune fille avec cette fois uen véritable attention, pas avec ce regard de somnambule en vadrouille que j'avais à l'instant. Une jeune fille ? Bah, j'en ai déjà vu plein, il ne faut pas aller très loin pour en voir ! Celle-ci ne se démarque pas particulièrement des autres. Ou plutôt si. Non, pas à cause de ses vêtements, qui sont d'ailleurs dans un état tout simplement déplorables. Frippés, abîmés, ils semblent en avoir vu.... Pas à cause du reste de son apparence physique non plus. Cette jeune fille, assise et me tournant presque tout-à-fait le dos, a beau avoir l'air normale et faire partie de tous les anonymes quelconques qui peuplent ce bas-monde, je sens aussitôt un détail qui la fait sortir de l'ordinaire, qui donne à cette parfaite et totale inconnue une espèce d'importance à mes yeux. Il faut quelques secondes à mon cerveau pour analyser l'information et la traduire de façon à ce que le grand c*n que je suis la comprenne : Elle a un harmonica. Et je fais immédiatement le lien avec la délicate mélodie entendue à peine quelques minutes auparavant. Elle provenait selon toute probabilité d'un harmonica... non, pas d'un harmonica, de cet harmonica !
Je m'arrête net, détaillant ce que je peux voir de cette jeune femme, et bien sûr de son instrument. Comment peut-on sortir de tels sons de cette chose-là ? Oui, je l'avoue, la musique et moi, ça fait 2... !
Soudain, la jeune inconnue s'anime et place délicatement, presque avec tendresse, son harmonica dans le sac miteux posé à côté d'elle -que je n'avais même pas remarqué, soit dit en passant... Je l'entends dire, ou plutôt marmonner, quelque chose, mais ne comprends pas ces paroles.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 7:42

[ Bah quoi , J'l'aime mon Shinji' ! ]

Son ventre qui cria famine avec ce son qui n'était pas des plus mélodieux et des plus audibles aux oreilles de tous enfin si aux oreilles de la jeune japonaise : Oui ! La Faim ... Faim de quoi ? Nourriture ? Ah, la Denrée Alimentaire ? Fallait-il déjà avoir de la monnaie pour s'en acheter . Le seul moyen d'en avoir ? Faire la Manche ? Na, trop risqué, elle risquerait de se faire attraper par les chers Policiers de la Ville et controle d'identitée et tout, na c'est trop risqué; se faire inviter par quelqu'un ? Pfiiu ... fallait-il déjà connaitre quelqu'un, une personne, un être humain pas son cher Instrument. Un Instrument l'inviter à Souper ? Mais, soaynt fou ! Allait, un peu de sérieux ... certes elle avait de l'attachement pour son Instrument mais pas autant qu'elle pourrait en avoir pour un être humain.
Son sac refermé, elle mis la capuche de sa veste sur sa petite tête ovale. Elle se releva certes disgracieusement mais avec une souplesse que tel qu'un athlète aurait plus faire comme elle. Elle se frotta vite fait ses deux petites mains avant de prendre en main son sac qu'elle mit sur son épaule comme un sac à patate encombrant.
Pour oublier cette faim, elle se mit à siffler la petite mélodie qui s'était échappée de son Armonica , il n'y a que quelques minutes.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 8:11

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.....Gardant les yeux rivés sur la jeune femme, je la vois fermer son sac, puis rabattre sa capuche sur sa tête. Une question se forme dans mon esprit : Aurait-elle quelque chose à cacher ? Mais cette question, déjà à peine formulée, s'efface vite de ma tête. J'observe toujours l'inconnue quand elle se lève et jette négligemment son sac sur son épaule.
L'anonyme jeune femme se trouve maintenant à peu près face à moi, ce qui ne me permet toutefois pas de voir son visage. Sa capuche masque une majorité de ses traits. Je la regarde toujours, immobile, debout sur le quai, comme la dévorant des yeux, sans même m'en rendre compte. Pourtant, qu'a-t-elle donc, cette fille ? Rien, rien du tout. Je ne l'ai pas vue de près et encore moins de face, mais elle a plutôt l'air quelconque, ou tout au moins, ce n'est pas une méga bombe, un de ces canons que j'ai pu rencontrer au gré de mes sept années de liberté. Malgré cela, il se dégage d'elle quelque chose, comme un sortilège qui me force à maintenir mes yeux rivés sur sa silhouette fine. Serait-ce encore l'effet combiné de la musique, de ma dernière dose et de cette ivresse ressentie quelques instants avant qui me rend si... si... si quoi au juste ? Disons, qui me plonge dans cet état d'observation béate d'une simple inconnue.
Lorsqu'une légère mélodie s'échappe des lèvres de la jeune femme, je reconnais immédiatement l'air que 'chantait' l'harmonica, cet air qui m'avait plongé dans une béattitude totale. A l'inverse de la première fois, ce coup-ci il me tire de ma léthargie et je me rends alors compte de la tronche que je dois me taper : Debout en plein milieu du trottoir, à fixer avec de grands yeux une fille qui passe, avec très probablement l'air parfaitement ahuri et à moitié abruti. Il ne manque plus que la mâchoire qui se décroche, et on a une parfaite caricature de dessins animés...
*Ressaisis-toi mon tit David !*
La petite voix souffle ces mots à mon oreille.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Ven 9 Mar 2007 - 8:28

Michiyo jetta un regard sur le monde qui l'entourait ou du moins elle commenca par inspecter ce paysage qui l'entourait un magnifique paysage totalement différent de celui qui se trouvait au Japon enfin plus précisement dans la plus belle ville qu'il soit sur Terre : Tokyo !
Puis, elle observa un instant les personnes qui l'entourait ... des passants, pleins de passants qui n'attirent guère l'attention à la jeune japonaise mais ... oui, comme dans toute histoire, il y a un Mais. Mais, la présence de cet Individu planté au plein milieu du quai qui ... qui, non ? Si ? Il la regardait ! Oui mais ... plutôt bizarrement. Elle le regarda un instant tout en le relookant de la tête aux pieds ou plutôt des pieds à la tête. Elle se contenta d'un léger haussement d'épaules et commenca sa petite marche en direction de cet individu. Elle essaya un instant de baisser le regard mais c'était plus fort qu'elle ... fallait qu'elle le relook, elle le trouvé plutôt louche. Pourquoi la regarder comme ci elle était une extra-terrestre ?

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Sam 10 Mar 2007 - 9:58

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.....Bien que j'aie remarqué que la jeune femme à l'harmonica est face à moi, pas un instant l'idée qu'elle a remarqué que je la fixe ne m'effleure. Pourquoi ? Mystère. La stupidité est inexpliquable... Rolling Eyes

Toutefois, quand je la vois faire un pas, puis deux, puis plus dans ma direction, je réalise soudain ce que je suis en train de faire, et surtout qu'il y a... euh, disons, beaucoup de chances pour qu'elle m'ait vu l'observer. Je détourne les yeux et feins de m'intéresser au superbe spectacle d'une petite flaque de nature indéterminée près de mes pieds, spectacle excessivement intéressant, soit dit en passant... Rahum.
*Espèce de crétin fini ! C'est malin ça....*

La jeune fille avanca, avanca, oui elle avanca et encore heureux ... faire des mouvements sans avancer, vous imaginez ? Bon, passant, on s'écarte de l'action. Elle marcha, oui on avait comprit, elle posa encore un instant son regard sur cet occidentaux qu'elle trouva louche. Vous imaginez si tous les occidentaux se comprtent comme lui ? Na, ... lui doit être un cas à part, enfin un cas exeptionnel.
Le ventre de la petite japonaise chantonna à tue tête, oui, il chantait comme un ogre affamé.
Elle se trouva à quelques pas de cet étrange individu toujours en sifflant doucement cette mélodie, elle le regarda un instant ou plutôt le dévisagea un instant et passa à côté de lui. Son ventre qui hurlait la faim, la petite femme essaya de l'empêcher d'hurler ainsi en mettant ces deux bras devant. Mais, elle avait oublié son sac ... son sac qui d'un coup tomba sur le sol lourdement. Elle stoppa toutes ses actions : son sifflement, les mains posées sur son ventre et guida son regard en direction de son sac miteux qui était sur le sol.
- Et Mir** ...

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.....La flaque sur le sol présentant bien peu d'intérêt, elle ne maintient pas longtemps mon attention sur elle et je ne peux m'enpêcher de lever les yeux vers la jeune femme. Cette dernière est maintenant toute proche de moi, et son visage touné vers moi, bien que masqué en partie par sa capuche, m'indique assez clairement qu'elle me regarde, et même me dévisage.
Me persuadnt de ne pas tourner la tête quand elle passe à côté de moi, j'amorce un mouvement pour m'éloigner quand j'entends un bruit sourd sur le sol. Je me retourne vivement, et vois la jeune femme grommeler un juron. Suivant son regard, mes yeux avisent le sac pourri de l'inconnue, qui vient selon toute apparence de se prendre une joulie chute. Songeant que c'est l'occasion de me rattraper, et surtout en constatant que la jeune femme ne semble pas décidée à bouger, je me baisse rapidement et prends le sac.

[Un truc court mon colonel ! silent

]

[ Pas grav' ma Pichon ! ]

Son regard posé sur son sac, elle regarda son sac avec beaucoup d'intéret. Avec Beaucoup ? Biensur que oui, il y a son être le plus cher à l'intérieur son Harmonica ... Elle n'aperçut pas ce jeune homme prés d'elle mais remarqua la présence de ses mains qui prirent le sac de la jeune japonaise. Oui, des mains ... des mains qui chipèrent son sac. Elle leva les yeux délicatement en montant tranquillement tout d'abord l'avant-bras puis l'épaule, le cou et ce visage ... le visage de cet Inconnu et pour finir son chemin les yeux de cet Homme.
- HUm ... J'peux l'avoir, s'te plait ...
Son regard navigua entre son sac et le regard de cet occidentaux qu'elle jugea toujours aussi louche.

[ Dizoulé, pas d'inspi ]

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Dim 11 Mar 2007 - 8:59

[J'te rép à la va-vite pas de temps :s]

Je sens le poids du sac entre mes mains, un peu plus lourd qu'on pourrait s'y attendre mais néanmoins plutôt léger. 'Doit pas avoir grand-chose cette fille...
En l'entendant soudain parler, de cette petite voix plutôt mélodieuse, je lève les yeux vers elle.
- Ben oui, j'allais pas te l'voler Rolling Eyes

*C'est pas pour ce qu'il doit y avoir à l'intérieur en plus...*
Je lui tends le sac avec un léger sourire.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Dim 11 Mar 2007 - 9:14

[ voué, j'vois ça mais pas grav' ! ]

Elle attendit patiement sa réponse et prit par la suite le sac, elle se contenta d'un regard pour le remercier. Le sac en main, elle ouvrit la fermeture éclaire de celui-ci qui forma une petite ouverture et prit dans ses mains une petite boîte en bois vernis qu'elle entrouvit discrétement. Elle regarda par le petit trou et regarda un instant l'état de son Armonica, le regarda ? Non, elle l'admira comme le fairait une femme avec l'homme qu'elle aime, une enfant avec son doudou, non Michiyo n'était pas dans ce cas ... elle était dans le cas d'une jeune femme qui n'avait que seul raison de vivre son Instrument, son être le plus cher qu'on appelle tous Armonica. Elle referma donc cette boîte bien précieusement qu'elle mit dans son sac qui par la suite, elle le referma.
Elle soupira un instant en entendant son ventre crier encore une fois famine, oui encore ... Sans argent ? Aucune Denrée Alimentaire, c'est bien connue à moins qu'un simple vol fera parfaitement l'affaire. Oui, mais voler qui ? Elle ne connaissait aucune petite Epicerie ou quelques choses dans le genre qui vendait de la bonne denrée alimentaire.
Bon, revenant à notre histoire ou plutôt au sujet. La petite japonaise mit son sac sur son épaule et commenca à tourner silencieusement ses talons en cherchant à l'aide de son regard un endroit où ... où trouver à manger.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Lun 12 Mar 2007 - 9:48

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.....Sans rien dire, je me contente de la regarder ouvrir son sac. J'entr'aperçois à peine une espèce de petite boîte longiline de bois vernis, le temps que la jeune fille à la capuche y jette un coup d'oeil avant de la refermer dans son sac. Mais ce coup d'oeil qu'elle y jette, j'ai l'impression que c'est plus qu'un coup d'oeil, qu'un de ces simples coups d'oeil que l'on jette par curiosité, ou même indifféremment ; ce n'est même pas un coup d'oeil méprisant, ou quoi que ce soit de ce genre. Loin de là ! Non, en vérité l'oeil qu'elle jette sur cette boîte bizarre, c'est un regard... comment el définir ? Presque amoureux. Mais je me refuse à penser qu'une fille de ce genre -non, en fait, une fille tout court- puisse jeter un tel regard à une simple boîte de bois. C'est vrai, quoi, ce genre de regard, c'est plus approprié pour une personne vivante... De toutes façons, cet instant ne dure que quelques secondes, non, moins que quelques secondes. Bien vite, la boîte disparaît dans les refonds du sac pourrave, la jeune fille relève la tête, et en balançant son sac sur son épaule, parcourt le quai du regard, d'un vaste coup d'oeil circulaire. Cherche-t-elle quelque chose ? Ou.... quelqu'un ?
Quant à moi, je me désintéresse ou feins de me désintéresser de cette fille, et m'apprête à me détourner quand un bruit me fait piler. Ce bruit, ou plutôt ce gargouuillement, ô comme je le connais ! C'est la chanson qui berce mes nuits, qui rythme mes journées, chant de guerre qui me motive lorsque je dois voler, chant triste qui me fait retrouver à quel point je suis seul et abandonné, chant perpétuel de la faim. C'est, bien sûr, le bruit d'un ventre vide, d'un corps affamé. Ah, la faim... S'il n'y avait pas ce mal stupide, je pourrais peut-être être bien ici, au fond... Je baisse les yeux vers mon estomac, mais réalise alors que ça ne peut pas être lui qui pousse la chansonnette de cette façon. Pour une fois, je viens de manger, et il se contente de rester à digérer gentiment, bien rempli et profitant de ce répit contre la faim. Mais alors.....
Mon regard glisse doucement vers la fille, que j'observe du coin de l'oeil de bas en haut, en m'arrêtant toutefois avant son visage. Un regard alentour me signale que nous sommes seuls à quelques mètres à la ronde. Mais alors.... c'est d'elle que vient ce bruit ? Ce gargouillement ? Dubitatif et un peu gêné, je l'observe. Au fond, qu'elle soit affamée n'est pas si étonnant...
Plongé dans mes réflexions, je ne m'aperçois pas que je reste toujours immobile sur ce stupide quai. Pourtant, qu'est-ce que j'en ai à faire de cette nana ? Pourquoi je me barre pas, l'esprit tranquille et le ventre plein ? Mais une petite vois chuchote dans mon oreille, et me demande ce que je ferais, de totues façons, uen fois partie. Rien à faire, donc rien à perdre, nan ? Et peut-être aussi que le charme de la mélodie opère encore en la vision de cette jeune fille misérable et mal fringuée...
Me retournant tout à fait vers elle, je me prépare à lancer la discussion, me répétant que je n'ai rien, absolument rien à y perdre. Sauf que, question fatidique : Que lui dire ?

[Au fait, j'adoure ta sign ! Et pis elle va très bin avec le perso ^^]

[ Rooo ... Marchi ! =P ]

Son regard toujours porté sur les environs, elle entendit une petite sirène provenant d'un gros bateau. Elle ne put s'empêcher de le regarder attentivement. Mais que y avait-il dans ce bateau ? Hum ... Na ? Si , c'est ça ? Elle continua d'observer minutieusement ce bateau légèrement piteux et aperçois des palettes où ... où de la bonne denrée était installée.
Un petit sourir s'installa sur ses lèvres ... le coup du siècle ! Oui, le coup du Siècle, c'était bien le nom ! Oh, et puis ... ils vont bien lui offrir deux ou trois petites choses si précieuses que l'on appelle : Nourriture ! Son regard se baissa en direction de son petit ventre amaigri tout en souriant de plus belle. Non, mais elle n'allait qu'en même pas laisser s'échapper de la nourriture sous ses yeux de jeune femme affamée ? Voyons ...
Elle tourna les talons en direction de ce bateau avec une coque légèrement miteuse et s'apprêta à faire quelques pas ...

v
>>Le bruit de la sirène parvient à mes oreilles, certes, mais il ne parvient pas jusqu'à mon cerveau ou du moins, pas jusqu'à mon esprit. Une sirène parmi tant d'autres... Je fixe toujours la mystérieuse jeune fille à l'harmonica, en suspens, dans l'expectative de lui parler.... mais sans savoir que dire, et sans me décider à ouvrir la bouche. Au fond, qu'est-ce que je risque ? Le ridicule ? Il ne tue pas, et pis cette inconnue, je ne la reverrai probablement jamais alors... Sauf si nous lions connaissance.
Finalement, je m'approche d'elle.
-Hum.... Comment tu t'appelles ?

Elle enfila plusieurs petits pas en direction de ce bateau qui éait pour elle, le paradis pour les affamés comme elle. Sa marche fut brusquement stoppé par cet Individu Masculin qui lui était Inconnu ou du moins pour le moment. Elle leva doucement les yeux en direction de cet Homme ou plutôt en direction de son visage.
- Hum ... Moi ?
* Bah vi niguotte ... t'es la seule ici T.T *
Elle observa attentivement les traits de cet Individu.
- Michi' ... enfin, Michiyo ! Et toi ?
Un petit sourir se fit apparaitre sur son visage en oubliant presque ce bateau qui l'attendait pour lui offrir de la denrée alimentaire.

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Mar 13 Mar 2007 - 9:37

V
>> En entendant le nom de la jeune fille, je le murmure pour moi même sur le bout des lèvres... Michiyo.... Mi-chi-yo...
- C'est joli !
Sans y faire gaffe, je dis ces deux derniers mots à voix haute, autrement dit de façon tout à fait audible pour la jeune femme en face de moi. Rapidement, je reprends :
-Moi ? C'est David !
Je vois un petit sourire s'esquisser doucement sur le visage de la jeune fille tandis qu'elle se présente, sur sa bouche qui est d'ailleurs le seul élément que je peux voir d'elle, à cause de cette capuche qui lui masque une grande partie du visage. Un instant, je me demande à quoi ressemble le haut de cette figure, mais je n'ai pas l'habitude de me poser beaucoup de questions et encore moins sur la première inconnue venue, si bien que je ne m'interroge guère plus là-dessus.
D'ailleurs, le bruit qui se fait entendre à ce moment là détourne mon attention. Un bruit de nature indéterminée, qui ressemble fort au gargouillement d'un estomac vide, mais je n'en suis pas sûr. En tout cas, si c'est encore ça, il ne vient pas de moi, cette fois non plus...

Sujet: Re: • S o l i t u d e . M é l o d i e u s e • Mer 14 Mar 2007 - 7:19

La jeune Michiyo entendit les petites paroles légèrement étouffées mais que la petite Japonaise parvient à entendre. Un petit rire légèrement enfantin mais mur à la fois se fit entendre.
- Euh ... bah ... Merci !
Pour on ne sait quel raison, la petite jeune femme enleva sa capuche et remit vite fait ses cheveux en place tout en écoutant attentivement cet voix masculine qui sortit de la bouche de ce dénommé David.
- David ? Plus tot sympas comme Prénom ...
* a vrai dire, c'est la première fois que j'entend ce prénom *
Elle posa un instant son regard sur cet homme avant de préter à nouveau attention à son ventre qui criait à nouveau la faim.

V
>> Quand la jeune fille baisse sa capuche, je peux enfin voir son visage ovale, un visage de jeune fille asiatique -mais on aurait pu s'y attendre, vu le prénom. Je le détaille rapidement avant de détourner les yeux pour ne pas lui donner l'impression que je la fixe comme tou à l'heure. C'était plutôt gênant....
J'esquisse une espèce de sourire bizarre en entendant sa réponse et constate :
-Tu me renvoies l'ascenseur ?!
Lorsque la jeune femme baisse les yeux vers son ventre, j'en profite pour observer discrètement son visage, essayant d'estimer son âge. Elle semble toute jeune, et pourtant il y a dans son regard, dans ses attitudes, dans tout il y a les marques d'une vie déjà agitée et marquée.
Mais, en plus de me permettre de la jauger, son geste de baisser son regard me prouve définitivement que non seulement c'est un estomac qui pousse la chansonnette, mais en plus, c'est le sien.
Avant que j'aie eu le temps de m'en rendre compte, quelques mots s'échappent de mes lèvres, formant une phrase courte et sybilline... :
- T'as faim ?
Trois mots, trois petits mots de rien du tout qui m'ont échappé et maintenant je voudrais rentrer sous terre. Néanmoins, je n'en laisse rien paraître... Ridicule OK, mais pas jusque là.

Son regard se plongea un instant sur ce bateau qui avait l'air d'avoir finit de décharger la Marchandise ... une Marchandise ? Une Denrée Alimentaire, plutôt ! Quoi ? ... Finit ? Nous avons bien lu la même chose n'est pas ? Finit ... mais , alors cette Nourriture va bientôt disparaitre sous ses yeux pour embarquer dans des camions.
Aprés avoir observer un instant ce petit évenement qui se déroula sous ses yeux, le regard de la jeune Asiatique se reposa sur le visage de cet Occidentaux nommé David.
- Jolie Expression !
Un petit sourir s'esquissa sur ses petites lèvres rosées.
* J'sens que j'vais en apprendre des Nouvelles Expressions avec ces Occidentaux ! *
- Mais bon ... s'tu veux savoir ... Bah Na ! J'suis pas trop c'genre là. Pis franchement, c'est plutôt sympatoch' comme Prénom, à vrai dire c'est ... Non, rien ...
Ses petites mains bien enfoncées dans ses poches arrières de son pantalon délavé et usé, ces mains ? Elle n'avait qu'une envie ... le toucher ! Le ? Cet Homme ? Mais non, voyons ! Son ventre biensur !
- Faim moi ? Oué et pas qu'un peu !
Na mais, franchement fallait être sourd pour ne pas entendre ces cries assourdissant apellant de la nourriture.